Suite à la tragique découverte du corps des deux jeunes retrouvés morts dans le train d’atterrissage d’un avion d’Air Algérie, les autorités algériennes viennent de décider du limogeage de plusieurs hauts responsables au sein de la Direction Générale de la Sûreté Nationale.
Auteur : yf.cheikh@protonmail.com
Les deux jeunes sont parvenus à atteindre l’avion d’Air Algérie et se réfugier dans le train d’atterrissage de l’appareil, contournant et évitant le cordon sécuritaire de l’aéroport d’Alger qui a finalement été totalement inefficace.
Aussi, ce 7 Juin 2022, une majorité de cadres de la police des frontières et de l’aéroport d’Alger ont été relevés de leurs postes.
Il s’agit du Directeur Général de la Police des Frontières (DGPF) et de son adjoint, mais également du Responsable de la police des frontières à l’aéroport d’Alger ainsi que les responsables de la brigade de la sécurité des avions et celle de la sécurité et du contrôle.
Par ailleurs, l’officier du commissariat de l’aéroport d’Alger est également concerné a également été relevé en même temps que le responsable de la sécurité de la piste dans l’enceinte aéroportuaire.
Il y a à peine 3 mois, un adolescent de 16 ans s’était introduit avec grande facilité dans l’enceinte de l’aéroport de Constantine et se dissimuler dans la soute à bagages d’un avion d’Air Algérie en partance vers Paris. La DGSN avait alors temporairement suspendu plusieurs officiers de la Police des frontières.
Afin de répondre de manière plus efficace à la question de la sûreté dans les aéroports algériens, de sévères sanctions devraient suivre et concerner Air Algérie, la Société de gestion des Services et Infrastructures Aéroportuaires (SGSIA) en charge de l’aéroport international Houari Boumediene, et devrait toucher les Responsables des Ministères des Transports et de l’Intérieur qui n’ont, visiblement pas mis en place et suivis les contrôles et examens réguliers qui s’imposent sur une infrastructure aussi sensible.
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