
Coup dur pour les syndicats de l’Education. Le ministère du Travail vient de rendre publique la liste des syndicats qui n’ont pas réussi à prouver leur représentativité dans leurs secteurs d’activités. Les organisations représentant les enseignants sont les premières à avoir été écartées du chemin.
Selon le communiqué du ministère du Travail, sur les 30 syndicats qui ont transmis leur dossier, 13 n’ont pas respecté « le nouveau canevas d’information ». Cela signifie qu’ils n’ont pas réussi à prouver aux autorités qu’ils représentent plus de 20% des effectifs de leurs secteurs. Parmi ces syndicats, on retrouve la quasi-totalité des syndicats de l’éducation.
C’est le cas de l’Union Nationale du Personnel de l’Education et de la Formation (UNPEF), le Syndicat Autonome des Travailleurs de l’Education et de la Formation (SATEF), le Syndicat National des Travailleurs de l’Education (SNTE), le Syndicat National Autonome des Professeurs de l’Enseignement Secondaire et Technique (SNAPEST), le Conseil National Autonome du Personnel Enseignant du Secteur Ternaire de l’Education (CNAPESTE). A ceux-là s’ajoute le CNES (Conseil national des enseignants du Supérieur), disqualifié à cause des différends entre ses membres.
Concrètement, ces syndicats ne perdent pas leurs agréments. Mais ils n’auront plus le droit de siéger avec leur tutelle ou d’organiser une grève, comme le stipule la loi.
Mais comment se fait-il que certains de ces syndicats ne puissent pas justifier d’une représentativité suffisante alors qu’ils ont paralysé les écoles ? Selon un membre du Cnapeste, les autorités n’ont pas laissé suffisamment de temps pour justifier l’affiliation à la sécurité sociale de leurs 100 000 membres.
En revanche, 17 autres organisations, à l’image, de l’Union générale des Travailleurs algériens (UGTA) ou encore une aile du Syndicat national des personnels des administrations publiques (SNAPAP), ont reçu le quitus du ministère du Travail.
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