
La Fédération Algérienne de Football (FAF) “nage” dans une totale opacité financière. Nous avons appris au cours de nos investigations que les “employés VIP” de la FAF ne paient aucun impôt sur leurs salaires mirobolants.
En effet, l’entraîneur de l’équipe nationale de football, Rabah Madjer, touche un salaire de 400 millions de centimes par mois. Il est considéré, ainsi, comme étant l’Algérien le mieux payé à travers tout le territoire national. Cependant, la FAF lui octroie ce salaire sans payer le moindre impôt ou charge fiscale comme l’exige la réglementation de notre pays. Le sélectionneur national touche sa rémunération sans prélèvements, à savoir il n’est pas soumis, comme tous les autres salariés algériens, à l’impôt sur le revenu global (IRG).
Il faut savoir qu’en Algérie, tout salaire est soumis à une retenue IRG ( Impôt sur le revenu global ). Une retenue calculée à la source à partir d’un salaire imposable supérieur ou égal à 15 010 DA. La contribution de l’IRG reste la plus importante aux recettes fiscales ordinaires de notre Etat.
Par ailleurs, nous avons découvert également que la FAF verse ce salaire à Rabah Madjer sans verser le moindre centime à la Caisse Nationale des Assurances Sociales (CNAS) alors que les cotisations de sécurité sociales sont obligatoires en Algérie. Nous avons constaté également au cours de nos investigations que cette pratique est employée par la FAF de Kheïreddine Zetchi pour payer le salaire de Rabah Saâdane, le directeur technique national (DTN) qui touche pas moins de 120 millions de centimes par mois sans aucun prélèvement et sans payer également le moindre impôt.
Meziane Ighil et Djamel Menad, les deux adjoints de Rabah Madjer à la tête de l’équipe nationale touchent, quant à eux, des salaires de 150 millions de centimes par mois pour chacun d’entre eux. Et dans ce cas aussi, la FAF ne verse aucun centime à la CNAS et aucun prélèvement n’est effectué sur ces salaires pour payer l’IRG.
Ces pratiques obscures sont illégales et constituent une violation de la réglementation fiscale de notre pays. De telles violations commises par une organisation comme la FAF démontrent que les actuels dirigeants qui président aux destinées du football algérien ne sont guère dignes de leurs fonctions. Algérie Part poursuit ses investigations sur la gestion actuelle de la FAF et reviendra sur ce sujet avec de nouvelles révélations.
Poster un Commentaire