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Les comptes de la société Aferpi, anciennement les Aciérie de Lucchini, en Italie, ont été gelés le début du mois de décembre par la justice italienne. Les journaux de ce pays ont rapporté que le juge a pris cette décision après que le repreneur algérien, Cevital, ait été incapable d’injecter les 700 millions de dollars promis pour relancer les usines, achetées en 2015. Le groupe Cevital a contesté cette décision et évoque un « cas de force majeure ».
En effet, le groupe de Issad Rebrab a tenté vainement d’expatrier les sommes nécessaires à partir d’Algérie. La banque d’Algérie a refusé de lui accorder les autorisations nécessaires pour cela. En attendant, l’usine est carrément à l’arrêt et les autorités italiennes, notamment celles de la région Piombino, dans le Sud du pays, craignent que les salaires de mois de décembre ne soient pas versés.
La situation du blocage à laquelle est arrivée l’usine de Lucchini a poussé Cevital à rechercher de nouveaux partenaires. Soit pour faire entrer des associés soit pour vendre tout simplement l’unité à un autre repreneur. Un accord qui n’est pas encore conclu malgré la présence d’au moins 5 entreprises intéressées.
Saïd Benikane, le PDG de Cevital, qui s’est exprimé dans la Corriere Della Serra, a estimé que la décision de la justice italienne n’est pas « liée à nos manquements vis-à-vis des banques ou des tiers ». « Nous avons contesté les sanctions rapidement car l’interruption des activités n’était que partielle et surtout la conséquence directe du refus de l’Algérie de nous laisser expatrier de l’argent. C’est un cas de force majeure. Donc, ces pénalités ne seraient pas applicables », a-t-il tenté de rassurer en dernier lieu.
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