Il se serait suicidé : le gendre du commandant Azzedine n’a pas été torturé selon le DRS

L’affaire de l’assassinat de Hamza Hadjouti, l’époux de la fille du commandant Azzedine, est en train de susciter une énorme polémique à Alger. Mais selon des sources sécuritaires très bien informées, le gendre de cet ancien célèbre officier de l’Armée de Libération Nationale (ALN) se serait lui-même suicidé en utilisant sa propre arme.

Nous avions rapporté les déclarations de la fille du Commandant Azedine dans notre précédente edition.

Selon les nouvelles informations qui nous sont parvenues et que nous avons pu recouper en consultant ces sources, Hamza Hadjouti se serait donné la mort en utilisant son arme alors qu’il était interpellé par les agents du DRS. Le gendre du commandant Azzedine a subtilisé l’arme saisie lors de son arrestation à l’hôpital Mustapha-Bacha. Il s’est tiré une balle alors qu’il était dans le véhicule qui l’emmenait dans les locaux de la caserne Antar, a-t-on encore appris suite à nos recherches.

D’autre part, contrairement à ce qui a été affirmé par son épouse, nos sources certifient que Hamza Hadjouti n’a pas été torturé ni battu par les enquêteurs du DRS. Ces derniers auraient uniquement voulu l’interroger à propos de son implication dans l’affaire qu’il est utile de rappeler.

Le défunt, époux de Fifi, fille adoptive de Commandant Azedine, est directement impliqué dans le conflit qui oppose son prestigieux beau-père. Ainsi, dans une récente lettre publiée par le journal Liberté, 3 personnes qui ont poursuivi en justice plus commandant Azzedine, dont le célèbre journaliste Arezki Aït-Larbi et les héritiers de Salah Boubnider, ont indiqué que Hamza Hadjouti les a nargués à plusieurs reprises en leur disant, notamment, qu’il savait où se trouvait leur argent mais qu’il était « suffisamment puissant » pour ne pas être poursuivi en justice.

La preuve est que lui et son beau-père ont été condamnés à des peines de prison ferme. Mais jamais cela n’a été mis en œuvre.

Dans les faits, des dizaines de plaignants témoignent avoir donné de l’argent –on parle de centaines de milliards de centimes- au Commandant Azzedine qui avait promis de constituer une entreprise qu’il pensait florissante.

Il a amassé des sommes colossales et jamais cette entreprise n’a vu le jour. Impatients, les créanciers, qui se recrutent parmi les personnalités qui ont fait une confiance aveugle à l’ancien moudjahid, ont commencé à demander des comptes. Certains, à l’image des enfants de Salah Boubnider qui ont donné la somme de 25 milliards de centime, ont déposé plainte pour « escroquerie » et « abus de confiance ». D’autres ont préféré ne rien faire.

Pour se justifier, l’ancien dirigeant militaire de la wilaya 4 historique a expliqué qu’il s’agissait d’une « affaire qui a mal tourné ». Puis, si « j’étais escroc, j’aurais nié puisqu’ils ne disposent d’aucun document prouvant qu’ils m’ont donné de l’argent ». Il a tenté de donner des explications politiques à cette affaire en précisant souvent que des gens “ont tenté de le nuire”.

Les créanciers eux, pensent que l’argent aurait probablement quitté le pays. Et le défunt Hamza Hadjouti et sa femme auraient joué un rôle moteur dans la destination finale de ces sommes colossales. Une affaire qui tourne au drame

Selon nos sources, les enquêteurs de la Police judiciaire du DRS ont voulu également situer les circonstances dans lesquelles Hamza Hadjouti instrumentalisait le nom du général Toufik, l’ex-patron du DRS, pour mener ses affaires louches et douteuses.

Malheureusement, le suicide brutal du gendre du commandant Azzedine risque d’empêcher les services de sécurité d’obtenir la vérité sur l’un des plus importants scandales d’escroquerie qui a ébranlé ces dernières années la capitale Alger.

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